Info / FAQ
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Ma F.À.Q.
Pourquoi avoir choisi “Sophie Lambda”?
J’avais envie de créer un personnage d’une banalité affligeante. Tellement banal que les gens l’aimeraient pour ça : une fille banale qui ne fait pas semblant d’être autre chose. J’ai donc voulu un nom qui traduisait cette banalité.
“Sophie” parce que c’est bien d’chez nous, et parce que c’est un joli prénom mais très courant. Et “Lambda”, et bien, c’est évident.
Se démarquer avec un nom de merde, voilà qui m’amusait.
S’appeler Sophie Lambda, c’est un mauvais départ dans la vie. C’était un bon départ pour mon blog.
Dans la vie tu t’appelles Sophie ?
Non. Je m’appelle Mélissa. Mais c’était pas ultra fun comme nom de départ, et puis mon blog n’est pas un journal intime. Il me fallait un truc virtuel.
Avec quoi travailles-tu ? Quel matériel ?
J’ai commencé avec une Wacom Intuos 5 taille M.
Aujourd’hui j’ai une tablette Wacom Cintiq 22HD et un iMac 24 pouces. En ce qui concerne mon carnet :
– Feutre noir : Pentel Touch SES15C
– Couleurs : Feutres à l’alcool Promarker et Copic
Vas-tu publier un livre ?
J’ai publié ma première BD en septembre 2019 : “Tant pis pour l’Amour” chez Delcourt.
En août 2020 sortira mon carnet de confinement dessiné.
Où peut-on acheter les livres que tu as illustré ?
Vou pouvez faire des recherches sur Google pour trouver les références et /ou aller chez votre libraire.
Fais-tu des dessins pour les particuliers ?
Non, je n’en fait plus.
As-tu un agent ? Si oui pourquoi, si non pourquoi ?
Non, je n’ai pas d’agent. Car j’ai commencé toute seule, avec peu de commandes. Et j’ai continué comme ça et ça me convient bien.
Je suis une loutre en dessin, des conseils pour m’améliorer ?
C’est une réponse bateau, et je crois que pas mal d’illustrateurs/trices répondraient à peu près ça : pratiquer, beaucoup, inconditionnellement, tout le temps. Et quand tu commences à être à l’aise avec un truc, passe à autre chose, pour toujours sortir de ta zone de confort. Et regarder des tutos peut-être, lire des livres pour tout ce qui est perspective par exemple, les trucs chiants mais indispensables. Je suis comme tout le monde, je suis pas au point sur tout, et je me penche régulièrement sur des trucs nouveaux que je ne sais pas faire. Faut être passionné.e.
Quels conseils tu donnerais à quelqu’un qui voudrait se lancer en illustration? Est-ce que pour faire ce travail il faut uniquement être bon en dessin ou il faut d’autre aptitude?
Je ne vais parler que pour moi car les illustrateurs/trices ont des profils différents selon le parcours. En ce qui me concerne, je pense que oui il faut être bon en dessin, mais pas que : il faut savoir raconter une histoire. Bien dessiner sur une histoire mal racontée, c’est dommage. Mal dessiner sur une histoire bien racontée, ce n’est pas grave je trouve.
Et puis aussi, quand on n’a pas d’agent, il faut savoir gérer la relation au client, savoir faire un devis, négocier.
Et pour finir, être illustrateur/trice freelance, c’est ne pas compter ses heures. Les jours fériés et les dimanches sont une chose totalement abstraite. Il faut être passionné, vraiment. On devient rarement riches en devenant illustratrice :-)
Quel est votre parcours ? Depuis l’école ?
Vaste programme… Un épisode qui va plaire à ceux qui ont passé leur scolarité dans les rangs du fond…
À l’école j’ai toujours été assez forte sans rien faire. J’étais le genre d’élève qui se repose sur ses acquis et ne lève pas le petit doigt : oui je sais, c’est une erreur. Ça a marché jusqu’au lycée où j’ai redoublé ma terminale L. Mes matières préférées étaient l’Art Plastique et l’anglais.
Après le bac, j’ai fait une année chaotique de fac d’anglais à Nancy. J’ai arrêté l’école et j’ai fait des petits boulots pendant 2 ans : serveuse, vendangeuse, opératrice d’usine, caissière, fille au pair en Irlande, duquel je suis revenue avec un anglais fluide.
En rentrant, j’ai repris les études, très motivée (merci les petits jobs). J’ai fait une licence LEA à Montbéliard (langues étrangères appliquées). J’ai fait un semestre Erasmus à Chypre en 3e année, où j’ai commencé à vraiment dessiner. Après la licence, j’ai pris une année sabbatique avec mon meilleur ami pour parcourir l’Australie.
En rentrant, j’ai fait un Master 2 de Langues appliquées au e-commerce.
En parallèle de tout ça, j’ai continué à dessiner pour moi, et les commandes ont commencé à arriver.
Au final, mes études n’ont rien à voir avec l’illustration, mais mon parcours sinueux m’a appris à gérer les échecs. Comme vous voyez, ce n’était pas un fleuve tranquille ! Mais finir ces diplômes m’a appris beaucoup de choses utiles pour mon activité aujourd’hui, notamment à travailler comme une pro et à ne pas juste être une saltimbanque. Ce sont 2 domaines qui se complètent et sans ces études, je ne pense pas que je gèrerais mon job comme aujourd’hui.
Bien sûr, si c’était à refaire, j’aurais aimé faire une école d’art, plutôt que de errer dans les méandres de l’orientation scolaire, pour être meilleure… Mais on m’a toujours dit qu’il n’y avait pas de débouché… Ironique, non ?