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    • Française

      November 19, 2015

      J’aime être à Paris les vendredis soirs. Je n’y vis plus mais j’ai l’impression de lui appartenir encore. Charonne, Parmentier, Oberkampf, des quartiers populaires où l’on déambule entre amis à la recherche d’une terrasse animée où rire avec des inconnus, un peu grisés par les happy hours. Dans la fraîcheur tardive de l’automne, on dragouille gentiment un verre de rouge à la main, ou d’autre chose, si tu ne veux pas boire.

      Des âmes gangrénées s’en sont pris à la vraie vie. Pas seulement celle qui fait sautiller une ligne de coeur sur un écran noir dans un service d’urgences, non, mais celle des papillons dans le ventre, de la tête dans les étoiles et des pincements au coeur. Ces petits partages ou ces grandes trouvailles qui font le charme aussi transcendant qu’épuisant de Paris.

      Paris, aujourd’hui, j’ai envie de t’étreindre comme un vieux pote qui aurait perdu sa mère. Je voudrais te serrer fort dans mes bras et te dire que tout ira bien, je voudrais t’offrir des « free hugs» à la sortie du métro toute la journée, toute la semaine, toute la vie. Je voudrais chanter « La vie en rose » debout sur République en choeur avec ta voix tremblante. Nous avons un genou à terre, c’est vrai. Il faut leur concéder ça.

      Je suis française et ParisJe n’ai jamais prié et ne prierai pas pour Paris. Mais je serai plus sereine et courtoise qu’avant, je sourirai encore plus, et je mettrai des shorts encore plus courts. Je ne cèderai pas à la haine, trop facile. Je ferai des câlins et j’offrirai des verres à mes amis. Je leur dirai que je les aime et quand j’aurai des enfants, il sauront qu’il ne faut jamais renoncer, ne pas céder à la facilité et toujours lutter pour le meilleur, aussi petit qu’il puisse paraître. Je leur apprendrai l’équilibre, à trouver leur juste milieu, je leur dirai que le fanatisme sous toutes ses formes est la tumeur du monde, je leur apprendrai à s’aimer l’un l’autre, à ignorer les méchants, à ne jamais perdre leur petite étincelle et à partager leur goûter.

      Ils seront cul-cul, certes, mais cul-cul de tout leur coeur.

      Bien banalement,
      Sophie Lambda

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    • Mon We Do BD

      October 26, 2015

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      compte-rendu-we-do-bd

       

       

      Voilà.

      J’ai  fait le We Do BD pour la première fois, et vraiment, c’était trop génial. C’était trop d’amour pour mon petite coeur… Au sens littéral, j’veux dire, question choléstérol et tout, les gens m’ont offert des Carambar et des chocolats quoi. Je me suis sentie comme Mike Jagger l’espace de quelques heures. L’année prochaine, j’espère avoir des culottes er des soutifs. Je croise les doigts.

      Merci de vous être déplacés pour voir ma tronche, c’était hardcore d’avoir l’air naturel et pas intimidée.

      Un coucou spécial à Melle Karensac et son compagnon la Licorne, qui a bien pris soin de ma vie quand j’avais bu trop de jus de citrouille à Ménilmontant.

      Aussi, Natalie Nourigat, dont le coup de crayon et la simplicité m’éblouissent.

      Et puis Marion Montaigne pour son message impromptu, puis la rencontre imprévue, et un dessin des plus perturbants. Une tranche de Serrano pour toi !

      J’ai pu sympathiser avec Diglee, que je suis depuis le début, pour son trait sublime, et que j’aime plus encore depuis ses prises de position plus risquées (non, pas anatomiquement, cette fille sait déjà tout faire). C’était flippant, déshydratant même, de dessiner à côté d’elle… Merci à toi pour mon dessin ! #coeur

      Sess aussi, que j’ai complètement embuscadé à la soirée des auteurs… Pardon. Mais je crois qu’on a bien ri.

      Fabien Toulmé qui m’a bien donné envie de lire son joli bouquin.

      Bise qui coule à la petite Claude, de Cat’s Ass qui m’a accompagné à la soirée. Elle est si chou qu’on en mangerait.

      A Pierrot Yap, t’as cru que je t’avais oublié avoue ? Le meilleur pour la fin, pour le gros rire, le fat pipi et une soirée somme toute, vraiment inoubliable.

      J’ai adoré rencontrer aussi Aurélien Fernandez, Cy, Mr Q, Yatuu, Elosterv, et Boulet (a-t-il vraiment besoin d’un lien?).

      Merci aux organisateurs qui font vraiment un boulot de Titans !!!

      En vrai, c’était si bien que j’ai eu le Festiblues en rentrant…

      J’espère en être à l’avenir, je vais bosser dur pour revenir meilleure, et moins transpirer aux côtés des rock stars.

      Bien banalement,
      Sophie Lambda

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    • La Théorie de la Culotte Moche

      October 9, 2014

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      Ah chers amis Lambdéens,

      Comme je le disais dans mon précédent post, je n’ai guère aimé Paris, et apparemment, Paris me l’a bien rendu. Enfin, surtout à ma culotte.

      Donc en effet, oui, j’ai fait du montrage de cul public mais inconscient pendant environ 800 mètres à Paris (intra-muros, ça va sans dire).
      Sinon, à part vos culottes moches, comment ça va vous ?

      Moi ça va super, je dessine maintenant pour l’Est Républicain et vous pouvez y voir mes gribouillages sur le thème du sport (décalé à la Lambda, je vous rassure) chaque jeudi sur la Page Mi-Temps. Et ça c’est chouette.

      Sinon, eh bien j’ai un projet en cours avec une certaine Natoo, pour l’instant je ne vous dis rien, je tease, je tease ! Vous en saurez plus en 2015… Mais ça devrait être sympa.

      Allez, mes petits furets des bois de Catsou, je me sauve,

      Banalement vôtre,
      Sophie Lambda 

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    • Paris, c’est fini !

      September 22, 2014

      pourquoi j'ai quitté Paris

      Oh la la ! On se calme ! Heureusement que j’ai mis des barrières !

      Je vous vois venir… « Paris ce n’est pas que ça ! » , « Paris c’est génial et si t’es pas contente retourne brouter tes prés en province », « Pis d’abord si tu nous aimes pas bah on t’aime pas non plus »…

      Alors cet argumentaire va me servir de résumé pour cette petite année dans la capitale.

      Evidemment, Paris, ce n’est pas que ça. Il y’a le métro qui pue la pisse froide aussi…  Non allez, j’arrête. Pour du vrai, j’ai passé une belle année à Paris : je me suis gavée de théâtre, j’ai rencontré des gens fascinants, j’ai développé des super contacts pour le travail. Je m’y suis fait une petite place, et j’y étais bien. Et je suis déjà rentrée à 2h du matin seule près de certains quartiers qu’on dit « populaires » et je suis toujours arrivée entière. Bon, faut toujours faire attention quand même hein, je dis ça si de nouveaux arrivants à Paris me lisent.

      J’ai eu du mal à m’habituer aux choses que j’ai illustré dans cette publication : la pauvreté, les gens qui crèvent dans la rue, le bruit perpétuel, la violence normale. Après, il faut être honnête, je suis une pure Franche-Comtoise élevée au grain : lorsqu’il n’y a pas d’arbre, d’écureuil et d’écrevisse dans les rivières, il me manque quelque chose. Alors certes, l’ébullition en Franche-Comté n’est pas la même qu’en Ile-de-France, mais on y vit bien (si, si, je vous jure). Et puis comme on dit « home is where your heart is ».

      Mon objectif avec ce billet est de dénoncer aussi, je suis un peu là pour ça parfois. Sinon je peux parler chaussures et calorie dans le Nutella, mais on va vite se faire ch**r.

      Donc pour terminer, ne lâchez pas vos pitbulls sur ma carotide : Paris m’a plu quand même. Cette ville, en fait, est aussi exaltante qu’épuisante, aussi envoûtante qu’écoeurante. Il faut la connaître au moins une fois pour apprendre à la regarder.

      Et comme dirait un ami à moi : « j’ai quitté Paris car j’avais peur que ma vie passe trop vite ». J’aime bien finir les choses avec des citations de gens inconnus.

      Allez, je vous laisse. On se retrouve bientôt ?

      Bien banalement,
      Sophie Lambda



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    • Un peu de pudeur, que diable.

      April 16, 2014

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